Les artistes en résidences

Conception Yvann Alexandre et Doria Belanger

Réalisation Doria Belanger

Direction de la photographie Léopold Belanger

Conception sonore Jérémie Morizeau

En conversations avec Brigitte Asselineau, Louis Barreau, Selim Ben Safia, Rita Cioffi, Amala Dianor, Stéphane Imbert, Aëla Labbé, Mickaël Phelippeau, Harold Rhéaume, Alban Richard, Ambra Senatore, Loïc Touzé

Assistants chorégraphiques Félix Maurin et Claire Pidoux

Interprètes Nicholas Bondu-Bellefleur, Lucile Cartreau, Camille Cau, Max Fossati, Lucie Garault, Alexis Hedouin, Feteh Khiari, Louis Nam Le Van Ho, Evan Loison, Mathilde Maire, Félix Maurin, Fabien Piché, Claire Pidoux, Carol Prieur, Salsabil Souissi, Cybille Soulier, Marie Viennot, Lisa Vilret

Production Association C.R.C – Compagnie Yvann Alexandre, PANORAMA et THV “Art, enfance et jeunesse” – Saint-Barthélemy d’Anjou

Coproduction THV SCIN « Art, enfance et jeunesse » – Saint-Barthélemy-d’Anjou, Le Triangle- Cité de la Danse à Rennes, VIADANSE, Mille plateaux – CCN de la Rochelle, La Rotonde – Québec, Scènes de Pays SCIN « Art en territoire » – Beaupréau-en-Mauges

Partenariat TU-Nantes, Al Badil à Tunis, Château d’Angers, Cour et jardin à Vertou, Centre Chorégraphique National de Nantes, Le Pont Supérieur Nantes

Soutien ONDA dans le cadre du dispositif Écran Vivant, Numeridanse

13 février 2024 création Festival Waterproof, Le Triangle, cité de la danse, Rennes

Durée 50 minutes

© Fabrizio Clemente

Cie Yvan Alexandre
Yvann Alexandre et Doria Belanger
Une île de danse, Création 2024

En accueil studio du 13 au 17 novembre 2023

Un voyage dans le vivant, une création au coeur d’une expérience d’Êtres et de corps au temps présent.

Une île de danse est une création en co-écriture entre Yvann Alexandre et Doria Belanger, chorégraphe et artiste visuelle, et s’attache à ce lien intime entre danse et écriture filmique. Une île de danse est une oeuvre vivante poétique et visuelle, intergénérationnelle, faite de conversations entre chorégraphes, de transmission de répertoire et de clins-d’oeil aux cils fins avec des artistes disparus.

À l’invitation d’Yvann Alexandre, Une Île de danse a pour colonne vertébrale une généalogie recomposée qui réunit dans des conversations de corps au temps présent Brigitte Asselineau, Louis Barreau, Selim Ben Safia, Rita Cioffi, Amala Dianor, Stéphane Imbert, Aëla Labbé, Mickaël Phelippeau, Harold Rhéaume, Alban Richard, Ambra Senatore et Loïc Touzé. La complicité humaine et artistique, les liens et les parcours, sont le coeur de cette création, et dont le pouls battant questionne : Qui sommes-nous réunis ?

Trois processus artistiques irriguent la création.

Des conversations entre chorégraphes qui ont un lien soit de création, soit de transmission ou simplement le désir d’être réunis par leurs parcours humains respectifs. Ces temps partagés ouvrent un champ sensible et imprévu : pas à pas improvisé, partage du geste, marches, élans, et autant d’intimes captés qui vont naître de l’instant. Aucun dialogue verbal ne constitue ces conversations qui seront celles de regards, de mains, de peau, de pieds et de souffles.

En parallèle des conversations entre les chorégraphes, Une île de danse voit le répertoire d’Yvann Alexandre réinterprété et réinvesti par une dizaine d’artistes chorégraphiques co choisis par Doria Belanger et Yvann Alexandre, et issus de leurs univers. Un répertoire transmis volontairement sans repères scénographiques, sans costumes ou musiques, et au profit du sens du mouvement seul. Les interprètes vont faire répertoire et faire création, en laissant le temps présent, le corps d’aujourd’hui, dialoguer avec les danses d’hier. Demain est avant tout une chorégraphie qui s’ignore.

Le troisième processus est celui de clins-d’oeil aux cils fins et se rêve dans un dialogue imaginaire entre Yvann Alexandre et des artistes disparus. Quelles questions auraient pu être posées à Rothko ou Merce Cunningham, quelles émotions auraient pu être partagées avec Dominique Bagouet ?

Une île de danse n’est ni une célébration, ni un florilège à voir, et encore moins une simple captation de gestes, mais bien un voyage dans le vivant, une création au coeur d’une expérience d’Êtres et de corps au temps présent.