Constellations, Catherine Diverrès

Création Catherine Diverrès

Collaboration artistique et scénographie Laurent Peduzzi

Lumières Fabien Bossard

Création sonore Catherine Diverrès, Laurent Peduzzi, Benjamin Furbacco

 

Production Compagnie Catherine Diverrès / association d’Octobre

Partenaires Le Lux, scène nationale de Valence – La Filature, scène nationale de Mulhouse – l’Espace 110, centre culturel d’Illzach – CCN Ballet de l’Opéra national du Rhin, Viadanse, centre chorégraphique national de Bourgogne Franche-Comté à Belfort – Danse à tous les étages, Rennes /Brest et Les ateliers des Capucins, Brest – Les Champs libres, Rennes – Le Théâtre national de Bretagne, Rennes – Le Triangle, Rennes – FRAC Bretagne

Création 2022

Crédit photo © Lee Yanor émulsion sur toile

Samedi 14 septembre

Vernissage et rencontre avec Catherine Diverrès, atelier avec Emilio Urbina, repas partagé, film proposé par la chorégraphe au Pathé-Gaumont de Belfort, se déroulent à Viadanse

Au regard de la nature de Mémento 1 et 2, très vite cette idée d’installation, d’exposition a surgi comme une nécessité, un aboutissement de restitution.

Tout à coup, les oeuvres évoquées au long des entretiens devaient être là physiquement pour augmenter cette parole et revenir au sensible, aux sons, aux pigments, à la matière.

L’évidence de la dimension plastique nous ramène à la présence, à la circulation, au mouvement.

Ce sont les volumes des oeuvres choisies, les choix d’accrochage, les traces montrées dans les vitrines, les voix des pensées enregistrées qui immergent les visiteurs et les visiteuses.

A eux et à elles de choisir les circonvolutions de leur visite dans les Constellations de chacun des artistes réunis ici.

A eux et à elles de circuler, à l’aune de leur propre corps, dans la vaste cosmogonie de Catherine, une certaine région de l’art contemporain au tournant des années 2020.

Lorsque la transmission devient expérience sensible, « pensée ressentie » comme le dit Anish Kapoor…il ne reste plus qu’à plonger.

Julie Charrier

« Après la vague de terreur provoquée par l’islamofascisme de Daech, Jawad Rhalib questionne les nombreuses facettes de la culture arabe qui ont tristement été oubliées par les médias occidentaux et du Moyen-Orient. L’amour de la danse et de la musique, mais aussi la littérature, la philosophie et la science. Ces aspects, volontiers ignorés par les racistes, les fondamentalistes et les fanatiques, ont pourtant toujours fait partie de l’identité arabe. Le film présente des extraits pleins d’humour de discours du président Nasser interpellant les Frères musulmans sur leur volonté d’imposer le hijab à toutes les Égyptiennes, évoque la complexité qui se cache derrière une adaptation sur scène de Soumission, le roman controversé de Michel Houellebecq, et évoque les nombreux enjeux autour de l’identité de genre dans les sociétés arabes. Une interrogation de la façon dont le fascisme islamique a étouffé la liberté de création et les valeurs progressistes de la société arabe. Le film explore avec gaieté une réalité subtile et multiple, dans l’espoir de lendemains meilleurs. Un rappel de ce qui existe encore et de ce qui peut encore être fait. »
(Giona A. Nazzaro – Visions du Réel)