TWAMA Paradise
UN PROJET DE HÉLA FATTOUMI
Un duo avec Sondos Belhassen et Héla Fattoumi
Conception
Danse, chant, texte
Collaboration artistique
Costumes, coiffures et scénographie
Musique
Documentation et traduction
Textes
Création lumière
Direction technique
Régie son
Stagiaire
Création
Dans le cadre de la Saison Méditerranée
Production
Coproduction
Institut français, Saison Méditerranée
Théâtre national tunisien, Tunis
Soutiens
Le Carreau du Temple, Paris
TWAMA Paradise est la rencontre de deux femmes artistes, aux parcours pluriels et passionnants. Tendant un miroir double, Héla Fattoumi joue des fantasmes de la gémellité en imaginant des retrouvailles avec une sœur rêvée, la danseuse actrice et chorégraphe Sondos Belhassen
Deux figures de scène incandescentes, grandies baignées de repères culturels partagés : images populaires, figures pop, danses et costumes traditionnels, binômes de cinéma… La Tunisie, terre commune d’origine, d’exil et de retour, est l’autre endroit où l’on projette ses rêves. TWAMA (jumelles en arabe) est donc aussi un écho aux deux précédents soli de Héla Fattoumi en lien avec son pays natal, WASLA (1998) et MANTA (2009).
C’est l’histoire d’une sororité vécue en correspondance, dans une distance révérée d’artiste à artiste. C’est le récit de deux vies de scène, l’une écrite en France, l’autre en Tunisie, leur pays de naissance. Depuis plus de trente-cinq ans, Héla Fattoumi et Sondos Belhassen tracent des chemins artistiques. Des lignes parallèles, qui sillonnent sans se croiser mais se côtoient avec l’attention constante que permet une amitié ancienne.
Sondos travaille activement en tant qu’actrice, au cinéma et à la télévision, et en tant que danseuse-chorégraphe, dans un dialogue des disciplines.
Le dialogue pour Héla, c’est celui qu’elle entretient avec Éric Lamoureux, dans la co-écriture de pièces chorégraphiques, explorant la question de l’altérité par le mouvement.
Des rapports à la scène et à l’écriture différents, qui activent le corps comme vecteur de jeu et de narration. Dans l’intimité du lien à soi, chacune porte à sa manière les marques de ce qu’elle a traversé, et de ce que son corps incarne aujourd’hui. Ces identités de monstration et de performance sont aussi tramées du lien au pays, Tunisie de l’exil, rêvée, laissée, retrouvée.
Ces parcours, jalonnés de retrouvailles, seront mis en gestes et en récits, dans les voix d’Héla et de Sondos. Il y sera question de mémoire commune, de corps à l’œuvre, d’allégresse et de légèreté, d’un tête-à-tête de femmes qui se retrouvent et se reconnaissent.
