Soa Ratsifandrihana – HowNow « Dead trees give no shelter »

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Direction artistique Florentin Ginot

Chorégraphie Soa Ratsifandrihana

Composition musicale Helge Sten

Conseil dramaturgique Michael Bölter

Réalisation scénographique Olivier Defrocourt

Création lumières Marie-Hélène Pinon

Son  Martin Antiphon

Direction technique Sylvaine Nicolas

 

PARTENAIRES

Cité musicale – L’Arsenal de Metz
CCN de Caen
GRAME, Lyon
Les Subsistances, Lyon
Huddersfield Contemporary Music Festival (UK) GMEM-Les Musiques, Marseille
Centre des Monuments Nationaux
SACEM

PARTENAIRES EN COURS

KunstFestSpiele Herrenhausen, Hanovre (DE) Festival Musica, Strasbourg (FR)
Art Council Norway (NO)
Tandem Scène Nationale
La Muse en Circuit, Alfortville

« Dead trees give no shelter »
HowNow
Soa Ratsifandrihana & Florentin Ginot

En Accueil Studio du 10 au 20 janvier 2022

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OPENVIA Mardi 18 janvier à 19h30

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Parler de « Dead trees give no shelter » se ferait avant tout à l’aide de termes picturaux : surface, pigments, rugosités et aspérités, oxydation, fusion.

J’aimerais inviter le public dans un espace soumis à l’érosion où se mêlent les matières chorégraphiques, musicales, lumineuses et architecturales. Observer un tableau d’apparence statique, en ressentir l’imperceptible vibration. « Habiter la ruine », pour faire référence à Anna Tsing et son anthropologie des mondes abimés.

Dans cette création musicale et chorégraphique, le délitement se matérialise symboliquement en trois structures verticales, surplombant la scène de six mètres de haut : évocation poétique des thermes de Pompei ou Palmyre, des Sternenfall d’Anselm Kiefer tout en rappelant des ravages dans notre actualité plus récente.

Performeuses et musiciens évoluent dans chacune de ces structures, devenant en quelque sorte des dioramas de leurs corps contraints et retenus dans un espace dont les parois se délitent peu à peu pour n’en garder que l’ossature oxydée.

« L’espace nous porte, puis l’espace nous engloutit. Dans ce laps de temps existe l’humanité »(Aurélien Bory)

J’ai invité Helge Sten, figure de la dark ambiant norvégienne, et la chorégraphe Soa Ratsifandrihana à traverser cet espace. La vibration électrique émise à la fois par la musique d’Helge Sten -qui par sa densité relève presque de la sensation physique- et par la nervosité de Soa Ratsifandrihana proposera une trajectoire d’1h15 dans cet univers, conçue pour les deux formats frontal ou à 360° -avec la possibilité d’une déambulation du public. Je serai à la contrebasse aux côtés de Sten : notre conception musicale laissant la place à l’acoustique de jeu, chaque soirée est modulaire et unique.

Les corps altérables, friables, doués de transformation de la chorégraphie offrent des scènes de danse pulsées, énergiques et syncopées qui forment une polyphonie avec l’immersion sonore de l’AudioVirus de Sten : « DIY electronics, machines historiques d’échos à bande, modulateurs en anneaux, filtres, Thérémine, Buchla synthetiser et samples ». La danse montera progressivement vers un état de ravissement, d’extase, où les trois interprètes se tiennent hors d’eux-mêmes.