Les artistes en résidences

Distribution

Conception, chorégraphie et scénographie Sarath Amarasingam
Danseurs et interprètes Tayeb Benamara, Nicolas Maloufi, Sarath Amarasingam
Percussionniste et compositeur Philippe Foch
Création lumière Christophe Forey
Collaboration artistique Lulla Chourlin
Regard extérieur Nathalie Pernette
Assistante Daniela Dell Isola

Date de création 25 novembre 2022

Première  Festival Transdanse 2022 / Espace des Arts, scène nationale de Châlon S/ Saône – Petit Espace

Production Advaïta L Cie

Subventions DRAC Bourgogne Franche-Comté • Région Bourgogne Franche-Comté • Département du Doubs • Ville de Besançon

Coproductions  Les 2 Scènes – Scène nationale Besançon • La Fraternelle – Maison du Peuple de Saint-Claude • L’Espace des Arts – Scène nationale Chalon-sur-Saône • Scènes du Jura – Scène nationale Dole et Lons le Saunier • Viadanse, Centre chorégraphique national de Bourgogne Franche-Comté à Belfort • Le Dancing CDCN Dijon Bourgogne Franche-Comté • La Maison, Scène conventionnée d’intérêt national « Art en territoire » à Nevers

Résidences et accompagnements Théâtre de Morteau • Atheneum, Centre Culturel de l’Université́ de Bourgogne • Cie Les alentours rêveurs / Abbaye de Corbigny • ADJAC Bergerie de Soffin / Cie Alfred Alerte

Mise à disposition d’un espace de travail La Friche artistique – Besançon • Association NA – Besançon • Théâtre de L’Atelier Bleu – Fontaines • Artdam – Longvic

Sarath Amarasingam, Advaïta L Cie

En résidence du 16 au 26 août
& du 14 au 19 novembre 2022

OPENVIA ANNULÉ – Samedi 19 novembre à 19h30

L’équilibre de la bicyclette

Ce trio de danseurs, accompagné d’un musicien live, traversent des vocabulaires chorégraphiques protéiformes : danse hip hop, indienne, contemporaine en s’appuyant sur la pratique somatique du BMC.

C’est une proposition polysémique où le chorégraphe évoque le monde intérieur du personnage Ganesh en abordant la part de création, la part de conservation et la part de destruction en nous. Abordant ainsi la notion de trinité (Trimūrti) issue de la mythologie indienne.

Le chorégraphe convoque l’imaginaire de la forêt pour parler de la quête initiatique. Cet espace est alors vécu comme une possibilité de rencontre avec soi.

Mêlant questionnement aussi sociétal qu’introspectif, au fur et à mesure de la série, le spectateur rentre de plus en plus dans le monde intérieur de Ganesh, accédant à la multiplicité de ses facettes.

Dans ce troisième volet de la série chorégraphique « Terre Sèche », le chorégraphe, poursuit son aventure autour des thèmes fondamentaux de notre vie quotidienne… ici, la question de réinvention de soi. Ganesh arrive à une étape du chemin et éprouve encore un cycle de transformations pour remonter à sa source.

Dans une volonté d’amener l’art dans notre vie de tous les jours, le chorégraphe traite de questions spirituelles et philosophiques. Comment trouver une unité quand on est issu de double culture ? Dans cette danse autobiographique, le chorégraphe, évoque aussi sa recherche d’équilibre entre la « roue sri lankaise » et la « roue française » ?

Comment faire du commun d’un être morcelé dans un monde qui change au rythme de nos actualités ? Les oppositions sont comme les roues d’une bicyclette, on ne peut tenir en équilibre que si on pédale, si on est en action.