Les artistes en résidences

Distribution

Chorégraphe Frédéric Cellé
Interprètes Arthur Bernard Bazin, Juliette Jouvin, Louise Léguillon,
Alexis Jestin, Simone Giancola et Xavi Auquer Gomez

Assistante chorégraphe Pauline Maluski
Regard extérieur
Solange Cheloudiakoff
Scénographe
Anouk Dell’Aiera
Compositeur
LAAKE
Créatrice lumière
Caty Olive
Régisseur général 
 Martin Massier
Régisseur son
Thibault Farineau
Régisseur lumière
Valentin Roby
Crédit photo
Laurent Phillipe

Ce projet a bénéficié du dispositif « La Fabrique Chaillot » – Chaillot – Théâtre national de la Danse (Paris)


Coproductions
 Accueil studio CCN de Créteil – Mourad Merzouki, Espace des Arts, scène nationale de Chalon-sur-Saône, Le Théâtre, Scène nationale de Mâcon, La Maison/Nevers Scène conventionnée Arts et territoire, VIADANSE Centre Chorégraphique National de Bourgogne Franche-Comté à Belfort.


Soutiens 
Théâtre du Rempart à Semur en Auxois, Théâtre de Beaune, Théâtre Paul Eluard de Bezons, L’arc scène nationale Le Creusot


Avec le soutien du Fonds SACD Musique de Scène


Le grand jeté ! est une compagnie chorégraphique conventionnée par la DRAC Bourgogne – Franche-Comté, 
conventionnée par la région Bourgogne  Franche-Comté, le département de Saône-et-Loire et la ville de Cluny

Frédéric Cellé, Le Grand jeté !

En résidence du 22 au 30 août 2022

In extremis

Entre acrobaties et danse, In extremis pousse les interprètes au dépassement de soi comme un acte libérateur et communicatif.

Dans un espace apocalyptique, six hommes et femmes démarrent l’histoire de l’après, celle qui permet de passer à autre chose. Comment rebondir ? Comment continuer à faire groupe ?

Fréderic Cellé s’inspire du monde pour explorer les sentiments humains. Il joue des notions de résistance et d’abandon pour inventer des situations chorégraphiques et explorer nos sociétés.Dans ce territoire dévasté, la danse est catapultée là où elle peut se dépenser sans compter. Empruntant aux arts plastiques, à la scénographie lumineuse et à la musique, tout l’univers artistique nous entraîne dans un combat contre les normes, au cœur des revendications pour la liberté. Il y a d’abord le rapport à soi, puis la renaissance du groupe mais aussi la prise du pouvoir.

Enfin il y a l’explosion, la rébellion, une forme de danse sauvage où les corps s’exposent et se délivrent dans une énergie salvatrice, nécessaire au recommencement. Entre désirs et possibilités réelles, les interprètes se mettent en danger pour survivre. Ils cherchent le mouvement démesuré, parfois désespéré, souvent de façon exceptionnelle.

Les interprètes, issus de la danse et du cirque, développent un vocabulaire chorégraphique d’acro-danse pour s’exprimer, se mesurer, se défier, jouer. Le mouvement est plutôt brut, démesuré, sensible, souvent exceptionnel, et n’en finit pas de proposer aux spectateurs l’attrait puissant de l’art de la chute. Des interprètes sincères et authentiques qui ne voient pas la performance pour elle-même mais pour sa capacité d’émotion et de reconnaissance dans la tribu qu’ils composent.