Anna Massoni, Cie 33e parallèle, Rideau

[minti_image img= »8201″]

Distribution

Chorégraphie, interprétation Anna Massoni
Chorégraphie, dramaturgie Vincent Weber
Création lumières Angela Massoni
Aide à la composition sonore Renaud Golo
Regards extérieurs Maud Blandel, Simone Truong
Régie lumières Fanny Lacour
Régie Son  Vincent Weber
Administration de production  Marc Pérennès

Production  Association 33ème parallèle

Co-production CN D Centre National de la Danse, La Manufacture-CDCN Nouvelle Aquitaine Bordeaux – La Rochelle, La Place de la Danse-CDCN Toulouse Occitanie, ÉTAPE DANSE (Fabrik Potsdam, Institut Français Deutschland/Bureau du Théâtre et de la Danse, La Maison CDCN Uzès Gard Occitanie, Théâtre de Nîmes, Mosaico Danza – Interplay Festival Turin), Les Hivernales-CDCN Avignon, Le Dancing-CDCN Bourgogne Franche Comté.

Avec le soutien du Ministère de la Culture – DRAC Bourgogne – Franche-Comté pour l’aide à la création chorégraphique.

Avec le soutien du CNDC d’Angers.

Photos : © Angela Massoni

Anna Massoni, Cie 33e parallèle
Rideau

[tiret_separation]

OPENVIA Mercredi 30 novembre à 19h30
dans le cadre du programme Tour de Danse(s)

[tiret_separation]

Après Notte, cette nouvelle création est pensée comme un renversement, et continue de creuser ce que l’écriture de cette première pièce a ouvert, dans un changement radical de sonorité́ de la pièce, la précédente éprouvée dans un rapport du mouvement avec la voix, celle-ci déployant un réseau ouvert de contiguïtés et dissociations entre le corps, l’espace du plateau, les lumières et la musique.

Écrire un nouveau solo est un défi particulier. Là où le geste du solo a tendance à affirmer une solitude, il s’agirait plutôt ici de la problématiser : comment fabriquer des fictions qui permettent de décentrer l’action et de faire vivre des rapports ?

Rideau propose une série de fragments, une combinaison de lignes et de motifs qui tracent et trament un dessin d’ensemble et recouvrent une ligne continue inscrite dans une triangulation espace-lumière-musique.

Par un travail de découpe et de montage, des opérations de rapprochement permettent des constructions multiples au sein desquelles le geste peut faire évènement. Cette ligne fragmentée, interrompue et articulée à plusieurs reprises par la lumière ou l’absence de lumière, les silences ou les coupures musicales intempestives, se développe dans l’espace et produit dans le temps un mouvement à la fois continu et discontinu.

Dans ce chantier syntaxique, des références sont présentes mais non explicites (à la limite de-l’abstraction). Une mémoire ancienne est convoquée, mémoire qui ne fait pas appel à des souvenirs mais à une « primarité » du mouvement et explore, dans un jeu subtil, les rapports possibles et les combinaisons multiples entre intériorité́ et physicalité, gestes, mémoire et figuration.